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[Critique d’album] de Montréal – White is Relic/Irrealis Mood

par Personnel Altwire

Dernière mise à jour le

D'Athènes, en Géorgie, c'est le groupe de Montréal qui surgissent radieusement des profondeurs de voyages musicaux récurrents et psychédéliques qui sont le résultat de la pop indie psychédélique inspirée des années 60. Fondé par le chanteur et multi-instrumentiste, Kevin Barnes en 1996, de Montréal ont continué à sortir un mix de plus d'une douzaine d'albums et d'EP depuis 1996, et le 9 mars 2018, ils ont sorti leur dernier album studio, Le blanc est une humeur relique/irréelle.

On dit qu'il s'inspire des mix tapes de danse des années 1980 et d'une collection d'artistes et d'écrits tels que Ta-Nehisi Coates, Le blanc est une relique/humeur irréelle L'album ne contient que 6 titres, mais tous durent bien plus de 5 minutes. L'album comprend une collection de « split-tracks », des morceaux divisés en plusieurs morceaux, parfois en mélodies, d'autres en instrumentation et en titre. Par exemple, l'album commence avec le morceau « Soft Music/Juno Portraits of the Jovian Sky ».

Avec Kevin Barnes chantant doucement :

« La musique douce draine l’oxygène des rues assiégées de Bushwick,
un afflux anglo-saxon réflexif, même s'il n'y aura pas de gentrification
du culte graffité de l'amour d'été.
Il est difficile d’arrêter le déclenchement de ses pulsions autodestructrices.

« Soft Music/Juno Portraits Of The Jovian Sky » est clairement un morceau indie pop qui contient un mélange de paroles intimes et personnelles, et il est également souligné par des lignes de basse psychédéliques et des voix et mélodies parfois stoïques mais plus fréquemment ardentes qui le soutiennent.

Au milieu de l'album se trouve « Writing the Circles/Orgone Tropics », qui est un morceau pop indie progressif avec des paroles telles que « Est-ce que ça s’est passé comme on le voulait ? Peut-être pas. Peut-être que je t’aime comme je m’aime moi-même, pas beaucoup. » qui sont remplis de narcissisme, mais à l'inverse, plus tard dans le morceau, le refrain apporte une dose bienvenue d'introspection où Kevin chante pour lui-même :

« Ne vous plaignez pas de votre enfer personnel.
Vous devriez être reconnaissant de ne pas avoir à en partager un
Naturellement, ça commence à brûler.
Écrire les cercles de ton enfer
Cette solitude aiguë que tu ressens
N'a rien à voir avec les autres
Un défaut fondamental, je vous le souhaite
Je peux comprendre, c'est vraiment le problème.

L'album se termine par "If You Talk to Symbol/Hostility Voyeur", le morceau le plus long de l'album, avec une durée de huit minutes et trente-deux secondes. Tout au long de cette durée, le morceau montre clairement qu'il s'agit du point culminant de l'album et qu'il s'agit de l'un des morceaux les plus brillants et inspirants de sa courte liste de titres. Les débuts de la chanson sont submergés de lignes de synthé de style années 80 et de mélodies fantomatiques, qui à la fin du morceau évoluent vers des percussions sombres, pour finalement s'installer sur un brillant solo de saxophone jazzy.

Alors que Le blanc est une humeur relique/irréelle contient une courte durée de piste, la qualité de chaque piste compense largement cette lacune, et l'album s'avère être l'un des meilleurs du groupe depuis la sortie de leur album de 2007 Faune sifflante, es-tu le destructeur ?

Titres essentiels :

Musique douce/Juno Portraits du ciel jovien
Si vous parlez à un voyeur symbole/hostilité

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